À la gare ce matin

À la gare ce matin,
J’attends,
Que les aiguilles trompent l’heure,
Que la foule se presse, s’empresse et disparaisse,
Que les rails se fondent avec ma chair rouillée,
Avec le bleu du ciel,
Avec le bleu des rêves.
À la gare,
J’attends,
Qu’un train m’emporte
Au loin.
Mais je ne suis pas sûre que loin suffise,
Quand je veux aller au-delà des songes,
Au-delà des mondes.
Et laisser mes problèmes dans les valises,
Et les valises sur le quai,
Et ma vie sur le quai.
À la gare,
J’attends,
Un train,
Qui ne viendra pas,
Avec personne à bord.

Solene G.
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