Réapprendre la cueillette au milieu des champs de béton
Share
J’ai mis dans mes cheveux
J’ai mis dans ma
J’ai mis dans mon
Mon
Le
Le ventre
J’ai écouté
La lumière bleue
Bleue la lumière que j’ai écoutée
J’ai mangé mes mots
Et j’ai mangé une abeille
Et puis j’ai mangé une rivière
Et puis j’ai mangé une forêt
J’ai la courbe en travers du crâne
Ici plantée entre les deux yeux
Quand je la tripote L’urgence fond sur ma face et les « pour » sans tâches [pourcentage] me collent à la peau.
Je me souviens avoir mangé un village
Et puis j’ai mangé un pays
Et puis j’ai mangé le soleil
Je crève de faim
Je me mange et je crève de faim
Et plus j’ai faim, plus je me mange
Alors, impossible de se détourner du bleu.
De la lumière.
Et je me réveille.
Avec mes cent ans, non mes mille ans, non mon éternité.
Les crocs en plastique, à poil dans ma forêt
Une forêt emballée,
Non, une forêt emballage
Et
J’ai faim.
Numina D.
J’ai mis dans ma
J’ai mis dans mon
Mon
Le
Le ventre
J’ai écouté
La lumière bleue
Bleue la lumière que j’ai écoutée
J’ai mangé mes mots
Et j’ai mangé une abeille
Et puis j’ai mangé une rivière
Et puis j’ai mangé une forêt
J’ai la courbe en travers du crâne
Ici plantée entre les deux yeux
Quand je la tripote L’urgence fond sur ma face et les « pour » sans tâches [pourcentage] me collent à la peau.
Je me souviens avoir mangé un village
Et puis j’ai mangé un pays
Et puis j’ai mangé le soleil
Je crève de faim
Je me mange et je crève de faim
Et plus j’ai faim, plus je me mange
Alors, impossible de se détourner du bleu.
De la lumière.
Et je me réveille.
Avec mes cent ans, non mes mille ans, non mon éternité.
Les crocs en plastique, à poil dans ma forêt
Une forêt emballée,
Non, une forêt emballage
Et
J’ai faim.
Numina D.
1 commentaire
J’aime le début et son développement. Peut-être que le “et je me réveille” n’est même pas nécessaire.