Dans le couloir humide

Dans le couloir humide
Mes pas embotés
Tourmentent le vide
De leurs santiags cirées

Un regard au dehors
Et mon ombre prend la fuite
Dans un tourbillon d’or
Couleur météorite

C’est comme si les néons
Se rêvaient projecteurs
Et qu’ils criaient pardon
D’avoir éteint mon cœur

Froissement de parapluie
Déchirant le silence
De ces murs endormis
Berceaux d'indifférence

De mes mains nostalgiques
Je ramasse sur le sol
Des fragments oniriques
Et les met dans une fiole

C'est comme si ce couloir
Devenait Grand Canyon
A la lumière du soir
Sous les reflets d'automne

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Autrice : Victorine

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