Il m'apparaissait alors

Il m'apparaissait alors
Que je n'avais pas le choix.

Personne ne l'a au fond,
C'est vrai ,
On arrive un peu par hasard

Et il faut se démerder,
Dans la fange parfumée

Dans les ombres dégueulasses
Qui dansent sur le ciel
Avec les couleurs du jour mourant,
Aussi

Et les sourires des gamins
Qui se lèvent sans savoir
Qu'ils tomberont souvent
Mais riront beaucoup

Il y a des nuits aux robes sans fin
Qui se fanent sans parler
Des matins vides
Et je sais

Que je n'ai alors
Qu'un peu de musique
Pour peindre mes murs
Agrandir les fissures

Et, dans la pâle lumière
D'une aube frissonnante ,
M'évader .

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Autrice : Sarah @laviedrouilleuse

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